FORCLUSION cronologicamente
Foraclusão ou Forclusão
O seminário oral de 1957 sobre a psicose é um encaminhamento dialético para um fenômeno dificilmente dialetizável.
Le Séminaire de Jaques Lacan. Livre III: Les psychoses (1955-1956), publicado em 1981 pelas Éditions du Seuil, De Paris, França, na Coleção Le Champ Freudien, dirigida por Jacques-Alain Miller.
O Seminário de Jacques Lacan. Livro 3: As psicoses (1955-1956). Texto estabelecido por Jacques-Alain Miller. 2ª edição corrigida. Jorge Zahar Editor. Rio de Janeiro. RJ. 1988.
Introdução à questão das psicoses.
Jaques Marie Émilie Lacan é médico. Psiquiatra formado na tradição alienista francesa, todavia fortemente influenciado pelo pensamento de Baruch Spinoza, é membro da IPA [International Psychonalytical Association].
O seminário das psicoses é um elaborado e sofisticado comentário sobre o Caso Schreber.
O núcleo deste seminário parece ser a noção teórica de trou buraco e a coorte de conceitos que se lhe seguem; entenda-se o manejo lacaniano da nomenclatura de Freud re-atualizada pela inseminação estruturalista. O nome-do-pai é uma legítima estrutura derivada de Freud. Aqui se pode perguntar se se trata de uma axiomática.
Não deixa de parecer notável a maneira como Lacan se pronuncia sobre a biologia, nomeadamente a etologia, com uma propriedade digna da herança cientificista freudiana. O que confere ao seminário uma tonalidade bastante persuasiva naquilo que se refere ao imaginário.
1954 - Réponse au commentaire de Jean Hyppolite... - 391 - On pourrait dire que le sentiment du déja vu vient à la rencontre de l'hallucination erratique, que c'est l'écho imaginaire qui surgit en réponse à un point de la réalité qui appartient à la limite où il a été retranché du symbolique. - 392 - [Bien différent le phénomène hallucinatoire] à se heurter au symbole qu'il a à l'origine retranché de sa Bejahung [Afirmação]. Car ce symbole ne rentre pas pour autant dans l'imaginaire [comme précédemment ; d'où une opposition frontale réel/symbolique]. Il constitue, nous dit Freud, ce qui proprement n'existe pas; et c'est comme tel qu'il ek-siste - Le contenu de l'hallucination, si massivement symbolique, y doit son apparition dans le réel à ce qui n'existe pas pour le sujet. Tout indique en effet que celui-ci [le petit garçon au doigt "coupé", incapable d'en dire quelque chose] reste fixé dans son ics à une position féminine imaginaire qui ôte tout sens à sa mutilation hallucinatoire.
1955/56 - Les psychoses - 327 - La différence qu'il y a entre la grand'route et le sentier des éléphants, c'est que nous, nous nous y arrêtons (...), au point de nous agglomérer - la grand-route est un site, autour de quoi non seulement s'agglomèrent toutes sortes d'habitations, de lieux de séjour, mais aussi qui polarise, en tant que signifiants [points de capiton], les significations. - les villes se sont formées (...) au nud des routes. - 329 - Quel est le signifiant qui est mis en suspens dans sa crise inaugurale [de Schreber] ? C'est le signifiant procréation - la sommation de ces faits - copuler avec une femme, qu'elle porte ensuite quelque chose pendant un certain temps dans sonventre, que ce produit finisse par être éjecté - n'aboutira jamais à constituer la notion de ce que c'est qu'être père . Je ne parle même pas de tout le faisceau culturel [imaginaire] impliqué dans le terme. - 330 - Le signifiant être père est ce qui fait la grand route entre les relations sexuelles avec une femme. Si la grand-route n'existe pas, on se trouve devant un certain nombre de petits chemins élémentaires, copuler et ensuite la grossesse d'une femme. - Cad que, là où le signifiant ne fonctionne pas, ça se met à parler tout seul au bord de la route, des mots écrits apparaissent sur des écriteaux. [hallucination]
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1955/56 - Les psychoses - 21 - Freud admet un phénomène d'exclusion pour lequel le terme de Verwerfung paraît valable, et qui se distingue de la Verneinung [Denegação], laquelle se produit à une étape très ultérieure. Il peut se faire qu'un sujet refuse l'accession, à son monde symbolique, de quelque chose que pourtant il a expérimenté, et qui n'est rien d'autre en cette occasion que la menace de castration. Toute la suite du développement du sujet montre qu'il n'en veut rien savoir, Freud le dit textuellement au sens du refoulé . - Ce qui tombe sous le coup du refoulement fait retour, car le refoulement et le retour du refoulé ne sont que l'endroit et l'envers d'une même chose. - Par contre, ce qui tombe sous le coup de la Verwerfung a un sort tout à fait différent. - tout ce qui est refusé dans l'ordre symbolique, au sens de la Verwerfung , reparaît dans le réel. - [Cf. l'hallucination infantile de l'Homme aux loups, manifestant le refus de l'accession à la castration : se coupant le bout du doigt, il s'assoit sur un banc, incapable d'en parler même à sa nourrisse .] - 170 - A propos de la Verwerfung , Freud dit que le sujet ne voulait rien savoir de la castration, même au sens du refoulement . En effet, au sens du refoulement, on sait encore quelque chose de ce dont même on ne veut, d'une certaine façon, rien savoir, et c'est toute l'analyse de nous avoir montré qu'on le sait fort bien.
1955/56 - Les psychoses - 171 - Il s'agit du rejet d'un signifiant primordial dans les ténèbres extérieures, signifiant qui manquera dès lors à ce niveau. - Il s'agit d'un processus primordial d'exclusion d'un dedans primitif, qui n'est pas le dedans du corps, mais celui d'un premier corps de signifiant. / C'est à l'intérieur de ce corps primordial que Freud suppose se constituer le monde de la réalité, comme déjà ponctué, déjà structuré en termes de signifiants. - La première appréhension de la réalité par le sujet [selon Freud], c'est le jugement d'existence, qui consiste à dire - Ceci n'est pas mon rêve ou mon hallucination ou ma représentation, mais un objet. / Il s'agit (...) d'une mise à l'épreuve de l'extérieur par l'intérieur, de la constitution de la réalité du sujet dans une re trouvaille de l'objet. L'objet est retrouvé dans une quête, et on ne retrouve d'ailleurs jamais le même objet. [Mais, y a-t-il forclusion avec le jugement d'inexistence (ce qui paraîtrait logique) ou d'existence (puisque poser l'existence de l'objet c'est nier, rejeter le fait qu'il s'agit d'une représentation ?] - [Quand au refoulement , il apparaît avec le jugement d'attribution : c'est ou ce n'est pas le même objet. Même remarque : il y a alors un refoulement originaire, puisque ce n'est jamais le même objet.]
1957 - D'une question préliminaire à tout traitement possible de la psychose - 577 - Pour que la psychose se déclenche, il faut que le Nom--du-Père, verworfen [foracluído], forclos, cad jamais venu à la place de l'Autre, y soit appelé en opposition symbolique au sujet. / C'est le défaut du Nom-du-Père à cette place qui, par le trou qu'il ouvre dans le signifié amorce la cascade des remaniements du signifiant d'où procède le désastre croissant de l'imaginaire, jusqu'à ce que le niveau soit atteint où signifiant et signifié se stabilisent dans la métaphore délirante. - 578 - Pour aller maintenant au principe de la forclusion du Nom-du-Père, il faut admettre que le Nom-du-Père redouble à la place de l'Autre le signifiant lui-même du ternaire symbolique, en tant qu'il constitue la loi du signifiant.
1957/58 - Les formations de l'inconscient - 08/01/58 - [psychose] Il s'agit de voir pourquoi (...) ce dont il s'agit par l'exclusion de ce qui se passe entre le message et l'Autre [code], va avoir pour résultat [voix et d'hallucinations] - un message qui comme tel, n'est pas possible à enteriner, un message qui se manifeste aussi dans la dimension pure et brisée du signifiant - il ne peut arriver au niveau du message qu'entant que message interrompu.
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Da Psicose Paranóica em sua Relações com a Personalidade |
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